Face au conflit politique: plus de démocratie, plus d’autodétermination

Nacional

Les processus judiciaires contre le Référendum du 1er Octobre 2017 vont débuter le 12 février 2019. Pas un seul des responsables de la violence déchaînée contre une population civile qui voulait défendre ou simplement exercer ses droits fondamentaux à la participation ou à la protestation politique, ne sera pas jugé.

 

Certains des principaux responsables politiques du Référendum d’Autodétermination, qui sont en prison depuis plus d’une année, vont être jugés en faisont face à des peines allant jusqu’à 30 années. Des autres sont en exile depuis un année et demi, et les tribunaux belges, allemands et écossais qui ont analysé les Mandats d’arrêt européen émis par l’État espagnol ont rejeté les accusations espagnoles. De même que les responsables de la justice suisse.

Mais la Catalogne et ses gens continuent à voir refusé son droit à décider son futur en liberté. La Catalogne et ses gens continuent à se voir refuser un droit fondamental reconnu par la Charte des Droits Humains des Nations Unies et par la charte des droits civiles et politiques: le droit de tous les peuples à l’autodétermination. Un droit démocratique, un droit civil et politique, un droit fondamental. Mais aussi un mécanisme de prévention des conflits.

La dernière année et demi, les citoyens et les citoyennes de la Catalogne ont vu des droits importants violés suite à la détermination des appareils de l’état espagnol et de ses autorités politiques dans l’utilisation des voies répressives et judiciaires. Les emprisonnements, les exilés, les confinements, qui touchent aussi à des activistes politiques de base; les milliers de personnes sous enquête judiciaire – parmi lesquelles des centaines de maires et 136 personnes arrêtées; la chaque fois plus habituelle violence policière et fasciste; les attaques graves contre le système parlementaire catalan qui sont toujours des attaques contre la même architecture constitutionnelle de l’Etat espagnol. Tous ces éléments constituent des facteurs de conflictualité  et d’instabilité sociale et politique qui pourront être abordées seulement d’une perspective: plus de démocratie, plus de social, de travail et de justice politique.

Il faut rendre la parole au peuple, sans crainte ni préventions. Uniquement la perspective de l’exercice du droit d’autodétermination, dans un cadre d’absence de violation des droits, peut garantir une fin dialoguée de ce conflit démocratique provoqué par un Etat espagnol, les appareils duquel continuent toujours à être dominés par un franquisme que quarante années après n’a pas seulement disparu mais qui continue à gouverner à l’ombre, à partir des tribunaux et avec une idéologie du pouvoir qu’on pourra arrêter uniquement avec la participation et l’autonomisation populaire.

L’autodétermiantion est pas un délit!

 
11 de febrer de 2019